Présentation
Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes
Présentation de la FNDIRP
Un
serment,
fait
sur
les
lieux
mêmes
de
leur
souffrance,
liait
les
survivants
des
camps
:
témoigner,
au
nom
des
morts,
pour
veiller
sur
l’avenir
de
l’homme
et
sur
sa
dignité.
C’est au nom de ce serment que la FNDIRP a développé depuis 1945 de multiples activités, parmi lesquelles :
■
activités
de
mémoire
:
éditions,
témoignages,
présence
commémorative,
participation
au
Concours
National
de
la
Résistance
et
de
la
Déportation,
remise
d’un
prix
universitaire (Marcel Paul), préservation des sites, lutte contre les négationnistes.
■
activités
judiciaires
et
juridiques
:
constitution
de
partie
civile
dans
les
procès
intentés
pour
crimes
contre
l’humanité,
ou
contre
les
tentatives
négationnistes,
droit
à
réparation sans discrimination pour les victimes, pour les conjoints et orphelins
■
activités
internationales
:
contribution
aux
efforts
de
paix,
de
désarmement
et
de
développement,
notamment
par
la
campagne
«
L’eau
c’est
la
vie,
moins
pour
l’armement,
plus
pour
le
développement
»
(financement
de
puits,
d’un
barrage,
d’une
maternité
au
Burkina-Faso),
financement
de
prothèses
destinées
aux
petites
victimes
angolaises
des
mines anti-personnel (350 000 F remis en 1996 à la Croix-Rouge internationale).
■
activités
sociales
:
entraide
et
solidarité,
création
d’un
centre
médical,
d’un
centre
de
réadaptation
professionnelle,
d’une
maison
de
retraite
médicalisée,
d’un
centre
hospitalier.
■
activités médicales
: mieux connaître la pathologie spécifique et les séquelles de la déportation et de l’internement pour mieux soigner.
Elle
rassemble
toutes
les
catégories
de
victimes
du
nazisme
et
de
ses
complices
vichystes
:
combattants
de
l’ombre,
hommes
et
femmes
persécutés
au
nom
d’une
idéologie
raciste, exilés, patriotes résistants à l’occupation (PRO), familles de disparus, de fusillés, de massacrés.
La
composition
actuelle
du
Comité
d’honneur
et
de
la
direction
de
la
FNDIRP
dont
les
co-fondateurs
sont
Marcel
Paul,
ministre
du
général
de
Gaulle,
et
le
colonel
F.-H.
Manhès, adjoint de Jean Moulin, illustre la pratique pluraliste quotidienne :
Présidence collégiale composée de quatre anciens déportés : Frania Haverland, Robert Klein, Jean Villeret
Vice-Présidence : Mireille Jourdan, Léonie Konieczka, Roger Montagner, Alexandra Rollet
Secrétaire générale : Anita Baudouin.
La FNDIRP, une association ouverte vers l’extérieur
Par
le
champ
d’action
de
ses
Commissions
qui
conduisent
de
multiples
initiatives
dans
de
nombreux
domaines
:
affaires
internationales,
mémoire,
communication,
vie
de
la
Fédération, juridique et médico-sociale.
Par une activité éditoriale régulière : Le Patriote Résistant, mensuel dont le lectorat s’élargit au-delà des victimes, édition de livres ou de documents fondamentaux.
Par son site Internet : actualités de la FNDIRP, choix d’articles du Patriote Résistant, dossiers et témoignages, la carte des camps et des notices informatives sur ces camps.
Par de nombreuses actions avec les enseignants et les historiens, les jeunes, les journalistes, les collectivités territoriales et d’autres associations.
Par
ses
organisations
locales
et
départementales,
par
les
divers
services
de
son
siège
social
:
secrétariat
général,
rédaction
et
abonnement
au
journal,
édition,
librairie,
caisse
de solidarité-décès, service juridique et médico-social, documentation ouverte aux chercheurs.
La
FNDIRP
est
un
réseau
associatif
de
bénévoles,
assistés
d’une
équipe
de
salariés
motivés
au
service
de
la
mémoire
et
de
la
vigilance,
dont
les
ressources
sont
constituées
de cotisations, de dons, de legs et de différents produits d’édition (livres, calendriers, etc.).
La FNDIRP a créé la Fondation pour la mémoire de la Déportation
A
la
fin
des
années
1980,
confrontée
à
la
disparition
progressive
des
survivants
des
camps,
la
FNDIRP
se
préoccupa
de
la
grave
question
de
la
fin
des
associations
de
déportés.
Convaincue
que
la
mémoire
des
déportés
est
un
gage
d’avenir,
la
FNDIRP
créa
en
1990,
avec
l’Union
des
Mutuelles
d’Ile-de-France
(UMIF),
la
Fondation
pour
la
mémoire
de
la
Déportation,
appelée
à
relayer
les
associations
à
leur
disparition.
Reconnue
établissement
d’utilité
publique,
elle
a
reçu
le
haut
patronage
du
président
de
la
République.
La
Fondation
réunit
aujourd’hui
l’ensemble
des
fédérations
et
associations
d’anciens
déportés
et
leurs
familles.
Elle
est
représentative
des
différents
courants
historiques
de
la
Déportation et donc porteuse de plusieurs mémoires.